
Pour la énième fois, un élément d’une unité spécialisée de la police est présenté devant le parquet du tribunal de 1ere instance d’Anosy.
Une information judiciaire a été ouverte afin de déterminer les responsabilités d’un élément d’une l’unité d’intervention de la police, ainsi que d’un civil. Ils sont tous les deux suspectés de port illégal d’arme et de tenue militaire.
Cette affaire a tiré sa source dans la nuit du 3 août à Ankadikely Ilafy, où le civil incriminé a été arrêté au cours d’une patrouille de nuit par des éléments de la Brigade de gendarmerie d’Ankadikely. Le suspect a été pris en possession d’un pistolet de fabrication artisanale ainsi que d’effets militaires, à savoir un ceinturon T.A.P, un étui et une veste de combat vert armée.
Sans attendre, les gendarmes ont embarqué le jeune homme qui a immédiatement été placé en garde à vue. Le voir se promener à une heure indue, vêtu d’uniforme des forces de l’ordre , équipé d’une arme à feu de surcroît, aurait même stupéfait un simple d’esprit. Les gendarmes croyaient dur comme fer que le suspect avait une mauvaise intention.
Prêtés par un policier
Pour se disculper, le jeune homme a indiqué que l’arme et les effets militaires lui ont été prêtés par un policier de l’UIR. Ce dernier a été interpellé et a également fait l’objet d’une enquête à la gendarmerie. Rien n’a filtré de l’interrogatoire, aussi bien durant l’enquête préliminaire que devant le magistrat du parquet.
En tout cas, ce dernier a décidé de placer le civil en détention préventive à la maison centrale d’Antanimora et a accordé une liberté provisoire au policier.
Par ailleurs, l’on sait que la gendarmerie mène actuellement des actions de répression contre le port illégal d’uniforme des forces des l’ordre. Nul n’ignore que les attaques à main armée perpétrées par des hommes portant des treillis ou autres effets similaires ont pris une proportion alarmante ces derniers temps. La nuit tous les chats sont gris.
Mparany