Éviter autant que faire se peut les accidents. C’est le souhait de tout un chacun durant les fêtes. Des mesures laborieuses pour la concrétisation de ce vœu ont été mises en branle par les forces de l’ordre. Il faut savoir que l’affluence durant les fêtes de la Pentecôte ne ressemble pas à celle de Pâques. Ceci explique donc cela.
A la lecture du bilan du service des urgences de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), force est de constater que des résultats palpables ont été obtenus cette année. Avec deux morts recensés et plus de 300 blessés répertoriés (334 blessés pour être plus précis), il faut reconnaître que le week-end de la Pentecôte a fait le moins de victimes que celui de Pâques pour lequel une dizaine de personnes avaient péri dans des accidents de la circulation.
Pour en revenir au bilan de l’HJRA, le premier cas de décès a été signalé dans la journée de samedi. Il s’agit d’une personne déjà morte lorsqu’elle a été admise au Service de réanimation médicale et toxicologique. Le deuxième cas a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche. Il s’agit d’un homme abattu par la police au cours d’une attaque à main armée survenue dans le quartier de Tsaramasay.
Par ailleurs, le week-end a été marqué par d’innombrables cas d’accidents, notamment de la circulation. Le jour de la Pentecôte (dimanche) a fait le plus de blessés avec près de 120 personnes consultées. Hier, jusqu’à 16 h, une cinquantaine de consultations ont été enregistrées au service des urgences contre 80 pour samedi.
Comme il est indiqué plus haut, les accidents de la circulation ont fait le plus de blessés (une centaine de cas signalés). Viennent ensuite les accidents à responsabilité civile (rixe et bagarre) qui ont fait près de 90 blessés.
Au service de réanimation médicale et toxicologique, seul un cas d’intoxication alcoolique (coma éthylique) a été traité. La cherté de la vie y est assurément pour quelque chose.
Mparany