Quantcast
Channel: Faits Divers – NewsMada
Viewing all 24986 articles
Browse latest View live

Projet : les langues d’enseignement au centre des discussions

$
0
0
langue d'enseignement

A moins d’un an de la tenue du sommet de la Francophonie à Madagascar et dans l’optique d’impulser davantage la réflexion sur une politique linguistique éducative appropriée au contexte malgache, un séminaire universitaire intitulé «Problématique des langues d’enseignement à tous les niveaux du système éducatif malgache» a eu lieu la semaine dernière.

Le projet «Madagascar-Appui à l’enseignement du et en français» (Mapef) continue de prendre en compte toutes les options possibles pour améliorer le système éducatif malgache. Ce second séminaire universitaire national, organisé les 4 et 5 novembre derniers à l’université de Toliara, en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), entre dans le cadre de cette initiative.

«La problématique des langues d’enseignement à tous les niveaux du système éducatif malgache». Le thème de ce séminaire visait une réflexion collective émanant des dirigeants-décideurs, des enseignants-chercheurs, des enseignants, des différents acteurs de l’éducation et de la société civile sur cette thématique d’importance capitale pour l’amélioration de l’enseignement à Madagascar.

Selon les informations, 12 intervenants issus de l’enseignement primaire, secondaire et universitaire, ont témoigné, au cours des deux journées, de leurs activités professionnelles et des difficultés auxquelles ils sont confrontés. Des dirigeants des services centraux du ministère de l’Education nationale, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et du ministère de l’Emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ont pris part aux débats et aux échanges.

Pour une meilleure complémentarité entre les langues

Notons que le projet Mapef prévoit la mise en œuvre chaque année, durant trois ans, d’un séminaire universitaire qui permette de relancer la recherche sur la place des langues et les pratiques éducatives. Le premier séminaire, intitulé «Enseigner et apprendre les langues à Madagascar : quelles entrées dans le 21è siècle» a eu lieu au mois de juillet 2014. Par ailleurs, une table ronde sur le thème «L’éducation bi-/plurilingue à Madagascar : enjeux et perspectives» s’est également tenue au mois d’avril dernier. L’objectif de ces séminaires est d’ouvrir des perspectives pour une meilleure complémentarité entre les langues dans le système d’enseignement à Madagascar.

L’OIF appuie le Men dans son processus d’amélioration de la qualité du système éducatif dans un environnement bilingue et a ainsi proposé à l’Institut national de la formation pédagogique (INFP) de s’associer aux efforts déployés par la Coopération française et d’inscrire ses actions dans le cadre logique du projet Mapef. Une opportunité à saisir.

Fahranarison


Conseil des gouverneurs : le Lions club international priorité à la santé oculaire

$
0
0
MAE

Clôturée samedi dernier à l’hôtel Carlton à Anosy, le Conseil des gouverneurs qui  a vu la participation d’une trentaine de gouverneurs du Lions Club International en Afrique et dans l’océan Indien  a défini le plan d’action pour l’année prochaine. Chacun de ces hauts responsables ont été unanimes à faire de la santé oculaire une priorité durant l’exercice 2016, outre les différentes actions humanitaires dans les domaines de l’éducation et de l’environnement. C’est ce qu’a communiqué le président du Conseil des gouverneurs du District multiple (DM) 403 du Lions Club International 2015-2016, Jean-Michel Razafindrabe.

Le Lions Club International est actuellement en train de préparer la célébration de son 100è anniversaire. Pour marquer ce grand événement, ce club de service vise à aider et à sortir de la pauvreté, 100 millions de personnes d’ici 2017. Les plus démunies de la Grande île ne seront pas en reste. «Au moins un million de bénéficiaires malgaches vont profiter de nos actions sociales durant cette période», a lancé Jean-Michel Razafindrabe. Les activités y afférentes seront axées sur les 5 volets prioritaires de service, qui visent notamment à réduire la pauvreté et soulager la faim, assurer l’éducation, surtout primaire, la protection de l’enfance, mettre l’accent sur la santé et préserver l’environnement.

Notons que la Grande île a accueilli le Conseil des gouverneurs dans la mesure où cette réunion de haut niveau devrait se tenir dans le pays où réside le président du Conseil des gouverneurs. Dans le cadre de cet événement, une soixantaine de délégations, issues des pays d’Afrique et de l’Océan Indien, ont été dans nos murs.

Fahranarison

Orange solidarité : le Clic de Vohiposa connecté

$
0
0
Vohiposa

Le Centre de lecture, d’information et de culture (Clic) de Vohiposa, dans la région Haute-Matsiatra, a changé de dénomination depuis le week-end dernier, grâce aux innovations apportées par Orange solidarité Madagascar qui a doté le centre de matériels informatiques et d’une connexion internet. Ce centre devient aujourd’hui «CyberClic» après sa mise en connexion, effectuée le week-end dernier sous l’égide du directeur général d’Orange Madagascar, Michel Barré, et de la présidente de l’association Orange Solidarité Madagascar, Josie Randriambeloma. Il s’agit du 8è CyberClic inauguré par Orange Solidarité Madagascar.

Le montant total du financement de la mise en connexion s’élève à 3.600.000 ariary. Ce fonds a permis l’acquisition de trois ordinateurs, d’une imprimante et d’un onduleur. Une autre partie de ce fonds va permettre le financement de plusieurs formations en informatique. La connexion internet est, par ailleurs, offerte par Orange Madagascar.

Le directeur général d’Orange Madagascar, Michel Barré a souligné dans son allocution l’importance de permettre à la population d’accéder à l’information et de lui donner une opportunité de se familiariser avec Internet. Il s’agit là d’engagements qui sont en accord avec le cœur de métier d’Orange Madagascar.

Le déploiement des Clic est une initiative de l’association «Trait d’union France-Madagascar», présidée par Christine de Gunzbourg. L’association se fixe comme objectif d’initier et de développer des projets d’éducation, de lecture, d’information et de culture en synergie avec les actions du gouvernement malgache. 24 Clic, appelés également bibliothèques de brousse, ont été créés par Trait d’union entre 2003 et 2006 dans le cadre d’un partenariat public-privé. Les Brasseries Star, un des partenaires historiques de l’association Trait d’Union, a remis des panneaux solaires, qui serviront à alimenter le Clic de Vohiposa en énergie.

Fahranarison

Analamahitsy : une fillette meurt écrasée par un taxi-be

$
0
0
ANALAMAHITSY

Deux cas d’accident aussi spectaculaires que violents, faisant trois morts, se sont produits à Analamahitsy et à Ampitatafika, samedi dernier.

Le premier accident tragique est survenu aux environs de 9h, non loin de la station-service Galana d’Analamahitsy. Une fillette d’à peine un an et demi est morte écrasée par un taxi-be de la ligne 163. Circulant en scooter en direction d’Andranobevava, la fillette était accompagnée de sa mère et de son père. Encore sous le choc, ce dernier a affirmé que c’était lui qui conduisait le deux-roues au moment de l’accident, contrairement à certains dires.

« Un cycliste roulait à mes côtés. Il s’est déporté soudainement sur sa droite, m’obligeant ainsi à freiner brusquement. Le choc a arraché la fillette des bras de sa mère. Elle a été projetée sous la roue avant gauche du taxi-be qui l’a écrasée », a-t-il témoigné.

Sa version se rapproche de celle de Fano, le chauffeur du taxi-be. « J’ai vu venir le scooter et la bicyclette. Ils roulaient côte à côte. J’ignore ce qui s’est passé mais j’ai vu tomber le scootériste et ses passagers en même temps que le cycliste. La mère a lâché prise et l’enfant est tombé pour finir sous la roue de mon véhicule. Tout s’est produit tellement vite que je n’ai pu l’éviter », a-t-il fait savoir.

La fillette qui ne portait pas de casque a été tuée sur le coup. L’accident s’est produit à une heure où la circulation est très dense dans les deux sens.

Deux morts à Ampitatafika

Le deuxième accident s’est produit aux environs de 19h sur la RN1, plus précisément à Ampitatafika. Une femme de 35 ans qui portait un bébé de 13 mois dans ses bras a été fauchée par un véhicule 4×4. L’ampleur du choc a été telle que la trentenaire et l’enfant ont été projetés sur une dizaine de mètres. Ils ont perdu la vie sur le coup. Sans l’intervention de la gendarmerie, les occupants de la voiture ont failli subir la colère des riverains.

Mparany

Braquage : deux bandits abattus à Anosizato

$
0
0
antanimenakely

Quelques jours après la fusillade qui s’est soldée par la mort de quatre bandits à Ambolokandrina, un braquage meurtrier a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à Antanimenakely Anosizato. Deux des six bandits qui avaient attaqué la société Maviplast ont été neutralisés par des éléments du poste avancé de gendarmerie d’Anosizato et de la brigade de gendarmerie de Fenoarivo.

Vers 23h, les bandits qui, selon toute vraisemblance avaient jeté leur dévolu sur le coffre-fort de la société, sont montés sur le toit. Rapidement alertés par les gardiens, des éléments du poste avancé d’Anosizato se sont dépêchés sur les lieux. A la vue des gendarmes, les assaillants ont ouvert le feu. Des échanges de coups de feu ont eu lieu. Deux des bandits sont tombés sous les balles des gendarmes. Pris de panique, les quatre autres ont pris la fuite. L’on sait que l’un des bandits tués serait un porte-faix qui connaissait un peu le terrain et surtout l’accès qui mène à la salle de coffre.

Par ailleurs, l’on sait que deux semaines plus tôt, une tentative d’intrusion dans cette pièce a eu lieu mais le plan ourdi par les bandits est tombé à l’eau car la clef s’est cassée dans la serrure à l’intérieur. Une enquête a été ouverte.

Mparany

Exploitation sexuelle des enfants : Vakinankaratra engage une lutte décisive

$
0
0
VAKINANKARATRA

Vakinakaratra est la première des 22 régions de Madagascar à pouvoir organiser un atelier dont l’objectif est de promouvoir un code de conduite contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (Esec).

Cet atelier qui s’est tenu les 6 et le 7 novembre derniers à l’Hôtel des Thermes d’Antsirabe fait suite à l’engagement pris par le gouvernement malgache et l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) dans la lutte contre l’Esec, ainsi qu’à la signature d’un engagement du gouvernement malgache avec ses partenaires dont l’ Organisation internationale du travail (OIT), l’Unicef et l’ONTM au mois de mai de cette année à Antananarivo. L’objectif étant d’appuyer la Grande île dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants.

Pour la région Vakinankaratra, la promotion de ce code de conduite dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants à caractère commercial, objet de cet atelier a bénéficié l’appui du Bureau international du travail (BIT).

Sensibiliser et mobiliser les parties prenantes

Ses objectifs principaux sont de sensibiliser et de mobiliser les autorités locales avec l’Office régional du tourisme de Vakinankaratra (ORTVA) et avec tous les acteurs impliqués dans le secteur du tourisme dans toute la région, entre autres, les forces de l’ordre, la justice, les établissements scolaires et les ONG… Après des travaux de groupes et de longs débats y afférents, le code de conduite contre l’Esec a vu le jour pour la région Vakinankaratra et est dûment signé par toutes les parties prenantes intéressées.

Le chef de région Albert Mandrindra Andrianjanaka, la PCA Rogette Andrianaivo et le DE Rija Disaine, tous deux premiers responsables de l’ORTVA s’en félicitent vivement comme les autres participants à cet atelier, d’ailleurs.

Sont mentionnées entre autres dans ce code de conduite les grandes lignes suivantes : contrôle des établissements hôteliers formels et informels, support médiatique et «flyers», formations des responsables d’établissements scolaires, des ONG, des chefs de fokontany, sermons dans les églises, renforcement de l’éducation civique… Tout ceci dans le respect des règlements et des lois en vigueur pour leur application.

A noter que le premier jour de cet atelier a vu la présence effective du directeur du bureau pays de l’OIT pour les Comores, Djibouti, Madagascar, Maurice et Seychelles, Christian Ntsay.

Ce dernier dans son discours d’ouverture dudit atelier a souligné l’importance de la promotion de ce code de conduite contre l’Esec, car à Madagascar, et particulièrement dans le Vakinankaratra, plus de 2 millions d’enfants entre 15 et 18 ans ne vont pas à l’école. Ce qui représente 28% de tous les enfants mineurs dans tous le pays.

Jeannot Ratsimbazafy

Insécurité : la société civile monte au créneau

$
0
0
LES NOUVELLES

L’insécurité qui sévit dans plusieurs localités classées zones rouges dans le Sud et les dérapages liés à ce phénomène ont fait réagir la société civile. Des réseaux mafieux sont pointés du doigt.

«Nous dénonçons et condamnons les actes de violence à travers des dérives et des pratiques récurrentes de certains éléments des forces de l’ordre surtout en milieu rural. En effet, selon nos sources locales dans les régions Ihorombe, Anosy, Atsimo-Andrefana, Androy, Bongolava, des agents des forces de l’ordre afin de soutirer de l’argent et souvent de connivence avec leurs chefs hiérarchiques verseraient dans des pratiques « mafieuses » et seraient auteurs, entre autres d’intimidations, de torture morale et psychologique, d’arrestation et détentions arbitraires, de pillage des biens de la population, de trafic de CIN, de torture physique, de barbarisme ou encore de corporatisme (…) ».

Telle est la déclaration conjointe des organisations de la société civile (OSC), hier lors d’une rencontre avec la presse à Antaninarenina. Un communiqué signé par une quarantaine de sociétés civiles, dont notamment CNPFDH, Liberty32, Acdem, CDA, CCOC, KMF/Cnoe, Acat, PFDH ou encore PFNOSCM, hier devant la presse. Le groupe veut ainsi que le pouvoir diligente des missions d’enquêtes pour confirmer ou infirmer ces allégations et élargir les investigations à toute l’opération Fahalemena, au lieu de les limiter seulement à l’affaire Niarisy Mara. Cette dernière affaire a d’ailleurs fait l’objet d’une rencontre spéciale entre des membres du gouvernement et des députés, la semaine dernière à Tsimbazaza. La société civile estime cependant que d’autres facettes de l’opération « Fahalemena » devraient être scrutées à la loupe.

Présomption d’innocence

« Il faut mener des enquêtes internes, prendre et appliquer des mesures à l’encontre des agents coupables d’écactions, afin de redorer l’image des forces de l’ordre. Organiser un cadre de concertation et de dialogue national et régional entre les divers acteurs afin de restaurer la confiance du peuple envers le système judiciaire et renforcer l’Etat de droit respectueux des droits humains, et des libertés individuelles et politiques en mettant en œuvre dans les plus brefs délais, les recommandations formulées lors de la conférence nationale sur la réforme du secteur de la sécurité », notent les représentants des organisations de la société civile, présents hier à Antaninarenina, dont Mahmoudou Ndriandahy, Andrianirainy Rasamoely ou encore le sojabe Razafidremaka. Le groupe note d’ailleurs que « Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu et exilé et que toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auraient été assurées ».

Face à la presse hier, le groupe a néanmoins voulu ménager les forces de l’ordre dans leur combat contre l’insécurité. Ainsi, les OSC estiment que les forces de l’ordre font des efforts dans l’écoute de la population et leur devoir de redevabilité, les efforts consentis afin de sécuriser les personnes et leurs biens, l’engagement de faire respecter les droits de l’homme, les efforts dans la prise de mesures disciplinaires à l’égard de certains éléments coupables de violation des règles, sans oublier la décision de l’Assemblée nationale d’envoyer une mission d’enquête parlementaire relative à l’« affaire Mara Niarisy ».

Haja Ramasindray

Vedety rendrika tany Katsepy : mitantara ny nanavotany mpandeha iray i Mampihao Louis

$
0
0
????????

«Mahery fo ». Izay no nilazan’ireo mpiara-miasa aminy ao amin’ny Foibem-paritry ny fahasalamana ao Mahajanga an’i Mampihao Louis, 52 taona, Lehiben’ny sampana fitaovana sy vakoka ao amin’ny Foibem-paritry ny fahasalamana ao Boeny. Ity farany izay hany sisa velona tamin’ireo mpiasan’ny fahasalamana dimy, isan’ireo mpandeha tamin’ilay vedety rendrika, tao amin’ny helodranon’i Bambetoka, Katsepy, ny marain’ny alahady teo, ary nahavita namonjy ain’olona iray tamin’iny loza an-dranomasina iny.

Mitantara ny zava-nitranga, nandritra ity loza an-dranomasina namoizana ain’olona dimy ity, i Mampihao Louis, araka ny fijoroana vavolombelona nataony, nandritra ny fandalovan’ireo manampahefana any an-toerana, tao amin’ny hopitalin’Androva, Mahajanga ny tolakandron’ny alahady teo. Rehefa nitranga ny loza, tsy tao an-tsain’i Mampihao Louis velively ny hoe « samia manavotra ny ainy ». Ny mifanohitra amin’izany no masaka tao an-dohany, ny fanavotana izay azony navotana tamin’ity loza ity. Anisan’izany, ny ramatoa mpandeha iray avy any Antsiranana, antsoina hoe Marie Claudine, 46 taona. Ity farany nentin’ny hatairana tampoka, sady tsy mahay rano rahateo ka nikoropaka aoka izany. Be tao an-tsainy ny tahotra ny ho faty, ka tsy nahatsiaro izay fihetsika tokony ho nataony akory izy tamin’izany.

Noreseny lahatra tsy hikoropaka…

Tamin’izay indrindra, nanao izay ho afany namonjena ity ramatoa ity i Mampihao Louis. Voalaza fa manana traikefa amin’ny fiarovana aina eny amin’ny rano lalina rahateo ny lehilahy. Noreseny lahatra ho tony, tsy hikoropaka i Marie Claudine, ary nasainy tsy hiazona afa tsy ny akanjo amboniny ihany. Anton’ izany fihetsika izany ny tsy hampilentika an-dramatoa io. Vokatr’izay, afaka nitarika moramora an-dramatoa Marie Claudine tsara i Mampihao Louis. Nandritra izany, tsy nitsahatra nifampiresaka izy roa mandra-pahatongan’ny mpamonjy voina, adiny iray sy sasany taty aoriana. Izay no nahavotra soa aman-tsara ity ramatoa ity.

Tsaboina ao amin’ny hopitalin’Androva amin’izao fotoana izao ny enina tamin’ireo mpandeha avotra noho ny ratra nahazo azy ireo. Anisan’ny voa mafy amin’ireo ny talem-paritry Fahasalamana ao Boeny. Tonga nanome hery sy nitsidika ireo traboina, ny tolakandro ny alahady, iny, ihany ireo manampahefana any an-toerana, notarihin’ny minisitry ny Harena anaty rano sy ny jono, niaraka tamin’ny lehiben’ny faritra, Saïd Ahamad Jaffar.

Nilaza ireo farany fa handray an-tanana sy hiantoka ny lany rehetra amin’ny fitsaboana ireo naratra sy ny fampodiana ny razan’ireo namoy ny ainy any an-tanindrazany avy ny fitondram-panjakana : roa avy any Mitsinjo, iray avy any Boanamary, distrikan’i Mahajanga II, ary roa avy aty amin’ny faritra Analamanga.

M.R.


Fitantanana ny mpiasa : nahazo logiciel ny polisim-pirenena

$
0
0
????????????????????????????????????

 Taorian’ny fitakiana nataon’ny Praiminisitra lehiben’ny governemanta amin’ny hanaraha-maso ireo mpiasam-panjakana matoatoa, nandray fepetra henjana koa ny polisim-pirenena fa tsy maintsy  enjehina ireo polisy tsy manao ny asany nefa mandray karama, araka ny fanazavan’ny minisitry ny Filaminam-bahoaka, ny inspecteur général de police, Randimbisoa Blaise Richard nandritra ny fanolorana ny logiciel ny polisim-pirenena eo anivon’ny foibem-pitantanana ny mpiasa (DRH), omaly teny Anosy.

« Miavaka ity logiciel ity satria azo jerena ao avokoa ny mombamomba ny polisy  rehetra amin’ny antsipiriany indrindra ny fomba fiasany sy izay toerana misy azy. Ho fantatra avy hatrany amin’ny alalan’io logiciel io koa ny fitsipi-pitondrantena, ny sazy azon’ny polisy raha nanao fandikan-dalàna am-perinasa ny polisy iray », hoy ny fanazavan’ny tale misahana ny foibem-pitantana ny mpiasa eo anivon’ny polisim-pirenena, ny commissaire divisionnaire de police, Randrianarison Fanomezantsoa Rodillys. Nohamafisiny fa azo arahi-maso amin’ity logiciel ity ireo polisy am-perinasa sy ireo polisy tsy miasa amin’ny toerana tokony hiasany.

Mifandraikitra indrindra amin’ny fahazoana ity logiciel ity, nosoloina ihany koa ny karatra matihanina ho an’ny polisim-pirenena izay mifanaraka amin’ny fenitra iraisam-pirenena (ISO CR80) takin’ny asan’ny polisy.

Jean Claude

Mitety tsena tonga hatrany amin’ny faritany : vehivavy enina mpangarom-paosy sy mpanendaka ikoizana tratra

$
0
0
mpanendaka

 Asa na noho ny krizy na efa izay ilay fitovian-jo eto amintsika, fa miandahy miambavy mihitsy ny fanaovana asan-jiolahy. Maromaro izy ireo tratra teo am-panaovana ny asa ratsiny. Mitety tsena hatrany amin’ny faritany mihitsy ry zareo.

 

Enim-bavy indray voasambotry ny polisy teny Analakely, ny asabotsy teo. Teo am-pangaronana paosin’olona nividy akanjo teny amin’ny Pavillons no tratra ireo, araka ny fanazavan’ny polisy. Voasambotra tamin’izany i Farajohns, Narindra, Claudia, Nenifara, Mahia ary Mponina. vVoasambotra teo amin’ny pavillons avokoa ny dimy raha tamin’ny toerana lavidavitra teo ny iray hafa.

Fantatra nandritra ny famotorana azy ireo fa mpirahavavy i Mponina sy Mahia ary efa nigadra noho izany harom-paosy izany, tamin’ity taona ity ihany. Niaiky ny heloka nataony ireo, ary voalaza fa lehibeny i Farajohns. Voalaza ihany koa fa mitety tsena mihitsy ireo vehivavy ireo manao ny asa ratsiny, toy ny eny Analakely, Isotry ary Andravoahangy. Ankoatra ireo anefa, tonga hatrany amin’ny faritany toy ny any Toamasina sy Mahajanga izy ireo. Milaza izy ireo fa tsy misaraka mihitsy manao ny asa ratsiny, ny sasany mampiresaka, ny sasany, mangarom-paosy na manataka poketra. Maka “chambre” mihitsy ireto vehivavy ireto rehefa mandeha faritany, ary manao ody gasy amin’izany, araka ny famotorana nataon’ny polisy azy ireo.

Ankoatra ireo vehivavy ireo, mbola maro koa ny tovolahy sy ny tsy ampy taona manao ity asa ratsy ity eto an-dRenivohitra. Ny mpanindrona antsy mamono, etsy andaniny, manampy trotraka. Natolotra ny fampanoavana omaly izy enim-bavy.

Yves S.

Fitsarana : hofanin’ny zandary ny mpianatry ny ENMG

$
0
0
????????????????????????????????????

 Nanomboka omaly ny fiofanan’ireo mpianatra ho mpitsara miisa 35 avy ao amin’ny sekolim-pirenena ho an’ny mpitsara sy ny mpiraki-draharaha (ENMG) eo anivon’ny zandarimariam-pirenena. Tsy vao sambany fa efa hatramin’ny taon-dasa ny nisian’ny fanarahana fiofanana ataon’ireo mpianatra ho mpitsara eny anivon’ny zandarimaria izay mpiara-miasa akaiky amin’izy ireo.

Antony iray manokana anarahan’ireo mpianatra ho mpitsara izao fiofanana izao ny fijerena ifotony ny momba ny famotorana sy ny fikarohana ireo olon-dratsy ataon’ny mpitandro filaminana. Ireo tobim-paritry ny zandarimaria eto an-dRenivohitra sy ny sampana fikarohana heloka bevava eo anivon’ny zandarimariam-pirenena no hotsidihin’ireo mpiofana. Mbola misy ihany koa ny fampiofanana manokana hataon’ny « direction de la police judiciaire » ao amin’ny Toby Ratsimandrava sy ny eo anivon’ny vondron-tobim-paritry ny zandarimaria eto Analamanga.

Hifarana ny zoma izao ny fiofanana omen’ny zandary ireto mpianatry ny ENMG ireto. Tonga nandray tamin’ny fomba ofisialy ireo mpianatra ny talen’ireo sekoly eo anivon’ny zandarimariam-pirenena, ny Jly Randriamanarina Christophe sy ny directeur de la police judiciaire, ny Jly Randrianarimanana Mosesy notronin’ireo manamboninahitra ambony sy ireo kaomandin’ny tobim-paritry ny zandarimaria eto an-dRenivohitra.

Jean Claude

Andron’ny CHU-JRB : hiantsehatra avokoa ny sampan-draharahan’ny hopitaly

$
0
0
Befelatanana urgence

 Ankoatra ny fanasongadinana ny fomba fiasa 5S izay himasoan’ny CHU-JRB dia haneho ny maha izy azy amin’ny fitsaboana ihany koa ny hopitaly mandritra ny roa andro.

Hanomboka rahampitso ary hitohy rahafakampitso ny fanamarihana nyAandron’ny CHU-JRB na ny hopitaly Befelatanana araka ny mahazatra ny olona. Tafiditra indrindra ao anatin’ny « festival 5S » na ilay fomba fiasa japoney ihany koa ny hetsika.

Rahampitso, natao ho an’ny sarambabem-bahoaka ny fizaham-pahasalamana maimaimpoana. Handray anjara avokoa ireo sampandraharaha rehetra ao amin’ny hopitaly. Hampahafatarina ny mpitsidika ny karazana tolotra mampiavaka ny hopitaly.

Eo koa ny fitiliana maimaimpoana ireo karazana aretina toy ny diabeta, bonibony ho an’ny reny mitondra vohoka, aretin’ny taovam-pananahana….

Tolotra omen’ny sampandraharaha mitsabo ny zazakely kosa ny fitiliana ny tsy fanjarian-tsakafo. Ankoatra izany ny fizarana fanafody kankana sy vitamina A. Hisy fanaovam-baksiny hiadiana amin’ny lefakozatra koa ho an’ny zaza sy ankizy tsy mbola nahavita izany.

Ho an’ny sampandraharaha misahana ny aretin’ny fo sy ny lalan-dra, hisy ny fizaham-pahasalamana ho an’ireo manana tosidra ambony. Hampahafantatra ny olona ny fahaiza-miaina hisorohana ny fahatapahan’ny lalandra ihany koa ny dokotera.

Handray anjara ihany koa ny sampandraharaha momba ny aretin’ny voa. Mihabetsaka, ankehitriny ireo olona tratran’ny aretin’ny voa ka hampahafantatra ny tokony hatao rehefa misy fambara amin’izany ireo manampahaizana.

Ny alakamisy kosa, natokana ho an’ireo dokotera sy manampahaizana ny fandaharam-potoana. Samy handray anjara amin’ny tontolo andro siantifika avokoa ireo sampandraharaha rehetra. Ho an’ny sampandraharaha miandraikitra ny aretin’ny tratra sy ny avokavoka, hamelabelatra ny mikasika ny aretina sohika ny manampahaizana momba izany ka hifampizara traikefa amin’ireo namany.

Hanaovana ady hevitra koa ny mikasika ny aretin’an-doha lava sy maharitra izay mpahazo ny Malagasy ankehitriny.

Tatiana A

Infrastructure  : la piscine d’Ankadifotsy transformée en centre de loisirs

$
0
0
CENTRE DE LOISIR

Dans un état de ruines depuis un moment, la piscine d’Ankadifotsy est transformée en centre de loisirs. Le projet est le fruit de la collaboration entre la commune urbaine d’Antananarivo (CUA), à travers l’Institut des métiers de la ville (IMV), et la Région île-de-France. L’espace, inauguré récemment, est dénommé «Maitso Ririnina».

Cet espace sera un haut lieu des cultures urbaines, à l’instar d’un skatepark qui fera certainement le bonheur des amateurs de sports de glisse, d’une aire de jeux pour enfants, d’un espace vert, ainsi que d’un cadre pour accueillir des événements culturels. Le tout sur une superficie de 800 m2.

La réhabilitation des lieux ne s’arrêtera pas là. Dans un deuxième temps, l’on y construira également un bloc sanitaire et une borne-fontaine, ainsi qu’un terrain de sports. La construction d’un parking est également prévue. Ces travaux débuteront à partir de l’année prochaine, d’après le directeur de l’IMV, Tamara Teissedre-Philip.

Fahranarison

Importation : « La Grande île, un dépotoir »

$
0
0
????????????????????????????????????

Comme chaque année, des denrées alimentaires de toutes sortes, importées débarquent à Madagascar sans aucune restriction. En cette période où les fêtes de fin d’année approchent, l’absence de normes réglementant l’entrée des nourritures et des additifs alimentaires pourrait avoir des conséquences néfastes sur la sante.

Vendus à bon marché, ces produits dont la qualité est franchement douteuse, envahissent nos marchés, aussi bien dans les villes que dans les campagnes. Certaines marchandises, dont la date de péremption est largement dépassée sont encore écoulées sur les marchés au grand dam des consommateurs.

Il n’est pas rare en ce moment, de voir dans les rues de la capitale des cubes de fromage fondu, proposés à 150 ariary l’unité, différents types de confiseries et de chocolats qui s’acquièrent à 100 ariary le paquet, des poudres de jus de fruits vendues à 200 ariary le sachet, des boîtes de lait concentré coûtant entre 1.000 et 1.500 ariary, des boîtes de sardines en conserves cédées à 1.000 ariary voire moins… Même l’aspartame, un additif alimentaire dont l’usage, valable uniquement au sein des laboratoires, est soumis à des conditions très strictes, est vendu comme des petits pains sur nos marchés, comme c’était récemment le cas dans la capitale. La santé des consommateurs est plus que jamais en danger.

De telles offres existent tous les jours, au vu et au su des autorités compétentes, mais celles-ci ne semblent pas s’en offusquer outre mesure et les produits hors-normes connaissent un engouement particulier de la part des consommateurs dont le pouvoir d’achat ne cesse de s’effriter. La situation devient alarmante à l’approche des fêtes, le 26 juin, à Pâques, et surtout à l’approche et durant les fêtes de fin d’année. «Ce qui fait de Madagascar un véritable dépotoir de déchets alimentaires», selon le Comité national du Codex alimentarius (CNCA), qui ne cesse de tirer la sonnette d’alarme. Raison pour laquelle, ce sujet a été abordé lors de l’atelier que cette entité a organisé, vendredi dernier à l’Académie malgache à Tsimbazaza.

Faible pouvoir d’achat

«Avec un pouvoir d’achat presque nul, la majorité des ménages optent pour ces produits vendus à bon marché, sans se soucier des éventuels risques qu’ils peuvent encourir en les consommant, surtout les enfants», a souligné le point focal national du CNCA, Lantomalala Raharinosy. D’ailleurs, les enfants constituent les principaux clients car avec 100 ariary en poche, ils peuvent s’offrir les goûter de leur choix en achetant ces produits, dont le prix diminue au fur et à mesure que la date limite de consommation approche, quand celle-ci n’est tout bonnement pas falsifiée.

Il n’est pas impossible de voir sur les marchés certains produits dont la date de péremption a expiré depuis des années. Pas plus tard que vendredi dernier, des gendarmes de la compagnie territoriale de Tana-Ville ont déniché une montagne de produits chimiques périmés, depuis trois ans, utilisés dans la pâtisserie, dans l’entrepôt d’une société d’importation, sise à Antanimena. Les autorités compétentes procèdent de temps en temps à de tels contrôles inopinés, mais il faut reconnaître que cette option n’aide pas à résoudre le fond du problème qui persiste depuis des années.

Aucune norme en vigueur

Et Madagascar continue d’être un dépotoir alimentaire dans la mesure où le pays rate chaque année les occasions qui lui permettraient de défendre sa cause à l’échelle internationale en exigeant les normes alimentaires dont il a besoin. Selon notre source, «faute de moyens financiers, la Grande île manque toujours les grandes réunions internationales sur le commerce international des denrées alimentaires. Une occasion pour chaque pays d’adopter des consensus sur les normes afin de garantir des denrées alimentaires sûres et saines pour tous et partout. Cette fois encore, Madagascar manquera la réunion de haut niveau du Comité du Codex alimentarius sur l’hygiène alimentaire, qui se déroulera vendredi prochain à Boston aux Etats-Unis».

D’après Lantomalala Raharinosy, «certains additifs alimentaires sont actuellement interdits d’importation dans certains pays en raison de leurs effets néfastes sur la santé, mais ils continuent d’être expédiés à Madagascar. C’est le cas, entre autres, du glutamate de sodium (E621), plus connu sous le nom de «Vetsin». Ce type d’exhausteur de goût est omniprésent dans le pays, aussi bien dans les produits vendus en supermarché que dans les plats cuisinés par les marchands de rue et les restaurants.

Pour remédier à cette lacune, «le CNCA a adopté comme alternative le recours à la solution électronique pour pouvoir participer, ne serait-ce qu’en ligne, à cette concertation et défendre la position de Madagascar», a conclu le point focal national du CNCA.

Fahranarison

Boriziny : le système de distribution d’eau rénové

$
0
0
port-bergé Chateau d'eau

Samedi dernier, une délégation conduite par le Chef de l’Etat a inauguré le nouveau système de distribution d’eau dans le district de Boriziny (Port-Bergé), région Sofia. Il s’agit d’une citerne d’une capacité de 200 m3 et de 52 bornes-fontaines qui ont été inaugurées le 7 novembre dernier par le Président de la République.

Selon la Présidence, l’ancien système d’adduction d’eau mis en place par la Jirama date de l’année 1966. Sa vétusté, par rapport à l’augmentation du nombre des habitants, et une ville qui s’est étendue en superficie, a causé bien des désagréments. Une grande partie de la population a été obligée de puiser l’eau des rivières Bemarivo et Amboahangy. Aujourd’hui, le système mis en place permet de répondre aux besoins d’une population de 30 000 âmes, une projection jusqu’à l’horizon 2023.

«Lors de l’inauguration des infrastructures, le Président Hery Rajaonarimampianina a invité la population de Port-Bergé à prendre soin et à préserver ces infrastructures communes, qui contribuent au bien-être de tous. Il a également mis l’accent sur les actions devant contribuer à la protection de l’environnement, afin de conserver les services écologiques, tels que les sources d’eau. Le Chef de l’Etat a également loué l’excellence de nos relations avec la Banque africaine de développement (Bad) qui a financé les travaux», note la Présidence.

A noter que le système d’adduction d’eau potable de Port-Bergé s’inscrit dans le Programme d’alimentation en eau potable et assainissement en milieu rural financé par la Bad.

James Ranary


Vorofaly : Mahavavy-Kinkony à l’honneur

$
0
0
Photo AP Kinkony

La nouvelle aire protégée «Complexe des zones humides de Mahavavy-Kinkony» aura l’honneur d’abriter le festival Vorofaly, du 27 au 29 novembre prochain. Comme son nom l’indique, le festival est dédié à cette espèce d’oiseaux endémique du complexe qu’est le râle d’Olivier connu sous le nom malgache «Vorofaly», emblèmes du site. Tout cela sans oublier les autres richesses naturelles telles que les espèces d’oiseaux d’eau, les trois espèces de poissons endémiques et menacées, la chauve-souris, la mangrove, la forêt dense sèche, ainsi que les zones humides terrestres dont les lacs, rivières et marécages qui constituent les sept cibles de la conservation de l’aire protégée.

S’étalant sur 302.000 hectares, le complexe Mahavavy-Kinkony se démarque par ses richesses en biodiversité mais surtout par son système de gestion incitant la responsabilisation des acteurs locaux eux-mêmes dans la préservation de son intégrité. La création de l’aire protégée a été proposée en 2006 et un statut temporaire est accordé par le système des aires protégées de Madagascar en 2007. Depuis 2012, le lac Kinkony, qui est le deuxième et le plus grand lac de Madagascar, est reconnu comme étant un site Ramsar.

Asity Madagascar, une association nationale œuvrant dans la protection de l’environnement à Madagascar, est actuellement son gestionnaire officiel. Il cogère le site avec le Marambitsy Miaro ny Zavaboahary (MMZ) qui est une plateforme représentant la communauté locale. L’appui d’Asity Madagascar sera redirigé vers les accompagnements, le suivi et l’appui technique aux communautés dans la gestion des ressources. L’ensemble de ces actions va créer une synergie pour garantir une bonne gestion de la richesse de l’aire protégée, une amélioration des performances de gestion et un développement durable dans la région. Le mode de gestion plus ouvert sur un type de gouvernance partagée est prometteur d’un intérêt et d’un appui beaucoup plus actif des communautés avoisinantes.

Noro Niaina

Les spécificités du complexe Mahavavy-Kinkony

Superficie : D’une superficie d’environ 302.400 ha composé de 77.900ha de forêts denses sèches, 18.200ha de mangroves, 17.500 ha d’espace marin et côtier, et 29.000ha de rivières et lacs dont 13.800 ha est représenté par le Lac Kinkony.

Habitats : Forêt dense sèche de basse altitude (0-200m), les mangroves, les lacs Kinkony et les petits lacs environnant, le fleuve Mahavavy ainsi que les petites rivières et ruisseaux, les grottes calcaires.

Espèces Clés : Oiseaux, poissons, reptiles, chauve-souris.

Primates : Lémuriens

EPP Ambohitrimo  : 5 nouvelles salles de classe

$
0
0
????????????????????????????????????

A peine revenu de son voyage en France dans le cadre de la conférence générale de l’Unesco, le ministre de l’Education nationale, Paul Rabary a assisté hier à l’inauguration de cinq nouvelles salles de classe à l’Ecole primaire publique (EPP) d’Ambohitrimo, construites par le Lion’s club d’Ambohimanga.

A part ces cinq salles de classe, le club de services a également offert du matériel pédagogique, entre autres une imprimante, des tableaux et des tabliers aux enseignants, ainsi que des kits scolaires aux élèves. «Au total, la valeur de ce don s’élève à 45 000 dollars environ», a déclaré Jean-Michel Bedo, président du Lion’s club Ambohimanga. Et pour que la construction de ces nouvelles infrastructures soit un projet modèle, ces nouvelles salles de classe seront également dotées de nouvelles tables-bancs offerts par le ministère de l’Education nationale. «Chaque nouvelle infrastructure scolaire bénéficiera impérativement de nouveaux mobiliers, ce qui cadre effectivement avec l’opération 20 000 tables-bancs du ministère», a indiqué le ministre de l’Education nationale.

Notons que l’ancienne EPP d’Ambohitrimo est encore fonctionnelle actuellement, mais ces nouvelles salles permettront d’enregistrer une meilleure scolarisation de tous les enfants de cette commune. «100% des enfants de la commune d’Ambohitrimo seront scolarisés. Nous accueillerons 230 élèves environ dans cette EPP», a fait savoir Philippe Rabenandrasana, directeur de l’EPP d’Ambohitrimo.

Holy Daniel

Exode urbain : « La solidarité, clé de la réussite »

$
0
0
Photo Exode urbain

Le projet Exode urbain à Soaniedanana, initié par l’association Hafari Malagasy a marqué le premier anniversaire de sa mise en œuvre le 7 novembre dernier. Son président, Nirina Rafanomezantsoa, a dressé le bilan des réalisations et présenté les visions à court terme.

Les Nouvelles : Quels sont les faits marquants de la première année de mise en œuvre du projet Exode urbain ?

-Nirina Rafanomezantsoa

(-) : En général, les efforts fournis par la population ont porté leurs fruits malgré les différentes contraintes rencontrées au début de la réalisation du projet à l’instar de la quête du financement et de l’appui de l’Etat. La lutte contre la pauvreté est un combat de longue haleine et nécessite la volonté et la conviction de tout un chacun pour réussir. A vrai dire, une importante étape a été franchie grâce à la solidarité et à l’entraide qui constituent la clé de la réussite de l’exode urbain et, actuellement, le projet commence à s’étendre dans d’autres sites comme à Mahajanga, à Antsoantany-Antsirabe et à Antsohihy.

Concrètement, en quoi consiste l’exode urbain à Soaniedanana ?

-Le projet a commencé le 7 novembre 2014 en vue de créer une nouvelle ville à Soaniedanana, dans la commune rurale d’Ambohitromby, district d’Ankazobe, dont la population elle-même venant de la capitale et d’autres régions, assoiffée de développement, a participé à son implantation. En une année, outre la construction des maisons d’habitation, la population a été orientée vers la pratique de l’agro-business incluant les activités agricoles et l’élevage. Et ce, avec l’appui technique du domaine Fiavo, des groupements des opérateurs et des entreprises privées. Il s’agit de faire en sorte que les habitants eux-mêmes prennent en main leur propre développement.

Quelles sont les réalisations ?

-Pour la construction de près de 400 cases d’habitation, le projet dispose d’un terrain d’une superficie de 120 hectares. A ce jour, près d’une cinquantaine de maisons y ont déjà été construites. Pour la pratique des activités agricoles qui commencent à se développer notamment les filières manioc, maïs, piment, poivre rouge et oignon, le projet possède plus de 300 hectares, sans négliger la promotion de l’élevage de poulets de chair et de poules pondeuses. A ces réalisations s’ajoute l’électrification du site  grâce à des sources d’énergies renouvelables.

Et les perspectives pour l’année à venir…

-La quête de financement et d’appui des bailleurs de fonds demeure un problème de taille pour le projet. Toutefois, l’association Hafari Malagasy, initiatrice du projet ne compte pas baisser les bras en créant un fonds de garantie dont le coût s’élève à 300 millions d’ariary en vue d’accélérer la vitesse du développement. Près de 4.600 membres de l’association doivent être prêts à cotiser à raison de 200.000 ariary par personne mais cette décision devra encore être validée par l’Assemblée générale. Durant ce mois de novembre, des poules pondeuses seront distribuées aux familles qui ont cotisé pour des activités génératrices de revenus.

Le mot de la fin ?

-Le développement peut être assuré par la population elle-même. Et cette fois-ci, l’objectif est de mettre en valeur la terre et l’homme. La création de la nouvelle ville de Soniedanana est une opportunité pour tout un chacun de s’offrir un bel avenir loin de la pauvreté.

Propos recueillis par Noro Niaina

Contrôle informatisé a la police : chasse aux « fantômes » encombrants

$
0
0
????????????????????????????????????

Un vent de changement souffle actuellement au sein de la police nationale après le lancement officiel du logiciel de gestion des ressources humaines.

«Conformément aux recommandations du Premier ministre sur la lutte implacable contre les fonctionnaires fantômes, il faut traquer et chasser à tout prix ces policiers fantômes qui continuent à percevoir leur solde», a déclaré hier l’inspecteur général de police Blaise Richard Randimbisoa, ministre de la Sécurité publique, lors du lancement de ce logiciel qui permet entre autres d’optimiser la gestion des ressources humaines.

Relayant la déclaration du ministre, le commissaire divisionnaire de police Rodillys Fanomezantsoa Randrianarison, directeur des ressources humaines, a expliqué qu’on appelle plutôt policiers fantômes les policiers en activité qui reçoivent une décision d’affectation mais qui, pour une raison ou une autre, refusent de rejoindre leur nouveau poste.

« Ils profitent de cette situation de flottement pour se livrer à des activités personnelles, tout en touchant leur solde mais grâce à ce nouveau logiciel, nous sommes en mesure de connaître d’un seul clic et à temps réel les données concernant chaque policier, notamment son identité, son immatriculation, son grade, son service. Dorénavant, il devient plus facile de gérer la carrière de chaque policier, d’accéder aux objets et motifs des sanctions disciplinaires ou des modifications apportées à sa situation professionnelle », a-t-il précisé.

Nouvelle carte professionnelle

Par ailleurs, l’on sait que grâce à ce logiciel, le personnel de la police nationale sera doté d’une nouvelle carte professionnelle personnalisée et sécurisée. Imprimée sur

un support en PVC, cette nouvelle carte répond aux normes internationales (ISO CR80). Les données numériques concernant le titulaire y sont inscrites. Sur la carte, on peut voir aussi un petit carré pixélisé qui contient des informations (QR Codes). Un téléphone doté d’une application « lecteur codes-barres » peut lire ces données numériques, facilitant ainsi un contrôle, le cas échéant.

La direction des ressources humaines de la police entend dispatcher officiellement ces nouvelles cartes professionnelles à partir du 17 novembre prochain.

Mparany

Alaotra-Mangoro  : la RN 44 quasi-impraticable

$
0
0
ALAOTRA

Le district d’Ambatondrazaka restera toujours une zone enclavée malgré les différents projets de réhabilitation de la  RN 44 le reliant à Moramanga, annoncés par les régimes successifs.

La dégradation avancée de cet axe influe directement sur le volet socio-économique de ce district réputé grand producteur de riz où les prix et la production ont dégringolé suite aux difficultés rencontrées par les collecteurs pour l’acheminement des marchandises. Cette route nationale maintes fois «bricolée» s’est détériorée en plusieurs endroits. Le tronçon situé au nord d’Ambohikobaka où les véhicules doivent être tirés à la force du poignet pour franchir les bourbiers illustre bien le problème. La population de l’Alaotra-Mangoro précise bien que la région n’est pas encore en période de pluies actuellement mais l’axe la desservant leur joue déjà de sales tours.

Victimes de l’inertie des responsables, les usagers de cette route nationale tirent la sonnette d’alarme afin que des actions fassent place aux éternels effets d’annonce dont on les regorge à longueur d’année. Le développement dépend du désenclavement de la zone ciblée, selon la population locale qui endure périodiquement le parcours du combattant à chaque déplacement routier dans ce district.

Manou/Solo

Cet article Alaotra-Mangoro  : la RN 44 quasi-impraticable est apparu en premier sur NewsMada.

Viewing all 24986 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>