
Après trois ans de collaboration, le directeur général du Bianco, Jean Louis Andriamifidy, se dit insatisfait du dernier concours de recrutement d’agents pénitentiaires. «Certes, il y a eu beaucoup d’évolutions, mais des efforts restent encore à fournir», a-t-il indiqué. Cela, en marge de la signature d’une nouvelle convention entre le ministère de la Justice, celui de la Fonction publique et son département, hier à Faravohitra. Cette convention va régir le déroulement du prochain concours, prévu le mois de mars de cette année.
Des lacunes, de part et d’autre, ont ainsi été soulevées. Elles ont fait l’objet d’une longue et grande discussion entres les concernés, dont les solutions ont ensuite été préconisées dans cette nouvelle convention. «A travers cet accord, je suis sûr qu’on aura une nette évolution de la situation dans le dessein de garantir une réelle transparence», a souligné Jean Louis Andriamifidy.
Une des mesures prises dans l’accomplissement de ce nouveau concours a été la nomination d’un nouveau directeur à la tête de l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire (Enap) d’Antetezambaro Toamasina, en la personne de l’inspecteur d’Administration pénitentiaire Désiré Razafintsalama.
350 nouveaux postes
Le prochain concours pour le recrutement de nouveaux agents pénitentiaires aura lieu les 3, 4, 5 et 6 mars 2017, où 350 nouveaux postes sont à décrocher. A savoir, 34 contrôleurs d’Administration pénitentiaire (AP), 36 éducateurs, 40 greffiers comptables, 40 encadreurs et 200 agents pénitentiaires. D’après les informations recueillies auprès de la Direction générale de l’AP, 6 000 à 7 000 candidatures sont reçues à chaque concours. Et au vu des besoins actuels de cette direction, ce concours se fera dorénavant chaque année.
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