
Le projet exode urbain sera redynamisé par la mise en place d’infrastructures devant servir la réalisation de grands projets destinés à l’amélioration des conditions économiques des nouveaux ruraux, volontaires à ce projet futuriste.
Une descente sur les lieux conduite par le concepteur du projet, Jean Nirina Rafanomezantsoa, a été effectuée, samedi dernier, pour constater de visu la situation réelle et les véritables potentiels exploitables. Des évaluations techniques ont été faites à l’occasion par le comité de coordination national pour fixer le type de projet à réaliser en priorité au village d’Ambohipivoarana-Soaniadanana, dans la commune rurale d’Ambohitromby à Ankazobe. Les fonds nécessaires au démarrage de ces projets économiques intensifs sont déjà disponibles actuellement, a annoncé le président national de l’association Hafari Malagasy qui a mis le projet exode urbain sur les rails. Il faut toutefois procéder à une sélection rigoureuse des projets afin qu’ils aient des impacts directs et à court terme sur les bénéficiaires, a-t-il souligné.
L’élevage de volailles et la mise en place d’un marché suivant les normes modernes ont été retenus par le comité de coordination national pour le site d’Ambohipivoarana. Des paramètres spécifiques ont dicté ce choix, selon les explications des membres. Il a été d’ailleurs annoncé que la réalisation de ces programmes se fera dans moins de 30 jours. Le choix porté sur Ambohipivoarana marque le début de l’entrée du projet exode urbain dans sa seconde phase, d’après les déclarations du concepteur du projet, puisque ce programme purement économique sera transposé dans les autres sites du projet exode urbain éparpillés à travers l’île selon leurs spécificités respectives. Outre l’installation de sources d’énergie renouvelable en partenariat avec une entreprise malgache de confection de kits solaires, Ambohipivoarana sera doté de plus d’une dizaine de nouvelles bornes- fontaines et de blocs sanitaires au cours de cette semaine.
Le comité de coordination nationale du projet exode urbain a affirmé samedi que ces réalisations résultent de la décision prise lors de la dernière assemblée générale de l’association Hafari malagasy, son initiatrice.
Manou