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Projets de développement : les principaux concernés mal considérés

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PROJET

D’après le président du cabinet Conseil et recherches d’actions pour le développement communautaire (Cradec), Philippe Emmanuel Rakotoarison, la principale source du blocage économique est la non-considération des principaux concernés dans un projet communautaire.

Cet avis a été émis en marge d’un atelier réalisé samedi dernier au Falda Antanimena, à l’intention des ONG œuvrant dans le développement communautaire. « Certes, des projets ont conduit au développement dans un certain sens. Cependant, en majorité, aucune avancée n’est enregistrée jusqu’ici côté développement humain », déplore le président du Cradec. Par conséquent, un pays composé essentiellement de familles pauvres, à l’instar de la Grande île, ne peut prétendre à un développement économique, base d’un Etat fort et riche.

Pour étayer ses dires, le président du Cradec a cité, à titre d’exemple, un projet qu’on a mis en œuvre le long du canal des Pangalanes dans l’Atsinanana. Un projet qui prévoit de lutter contre la propagation de la diarrhée, suite à la défécation à l’air libre. A cet effet, des WC en dur et aux normes ont été installés gratuitement pour les riverains.

« Or, les habitants ont transformé ces infrastructures en lieu de murissement de bananes. Ce qui leur semble être une priorité pour améliorer leur production, et par la même occasion leurs revenus. Construire une telle infrastructure en dur est au-dessus de leurs moyens », a témoigné Philippe Emmanuel Rakotoarison.

Un projet, une solution

Pour le président du Cradec, la mise en œuvre d’un projet nécessiterait toujours la considération de plusieurs angles, notamment sur le plan social. Elle devrait ainsi être une solution, et non pas une source de nouveaux problèmes. Or, ce n’était pas toujours évident avec les différents projets qu’on a menés dans le pays depuis l’indépendance. La situation où l’on vit actuellement est assez flagrante pour le prouver. Sans parler des sommes faramineuses qu’on a investies, dont la majorité sont des prêts à rembourser. Ce qui a amené certains observateurs à qualifier la Grande île de cimetière de projets.

Une fois l’étude bien menée, sa mise en œuvre, sa gestion et le suivi-évaluation ne sont plus qu’une suite logique aisée.

Sera R.


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