En cette période des pluies et avec la saison des fruits, notamment les mangues, l’enlèvement des ordures accuse une certaine défaillance dans certains endroits de la capitale, notamment dans les bas-quartiers. En effet, selon les témoignages des habitants de ces quartiers défavorisés, le ramassage ne se fait plus quotidiennement. Par conséquent, les ordures s’entassent et forment de véritables petites montagnes, dégageant des odeurs nauséabondes et viciant totalement l’air ambiant tout en attirant des insectes de toutes sortes comme les mouches et les moustiques. Cela sans parler des risques d’épidémie de peste qui a défrayé la chronique ces derniers temps. Une situation qui favorise la propagation de certaines maladies nées de cette pollution à l’instar des allergies, des maladies oculaires et bien d’autres encore.
Par ailleurs, l’interpellation du directeur du Service autonome de maintenance de la ville d’Antananarivo (Samva), Serge Andrianarisoa Ratsimbazafy, lors de la célébration du 20è anniversaire de cette structure au mois d’octobre dernier, reste sans suite, en tout cas semble n’avoir eu aucun écho. Une interpellation pour la création d’une ligne budgétaire spéciale destinée à l’enlèvement des ordures de la capitale. Il était dit en ce temps-là qu’il faut au moins 400 millions d’ariary par mois pour l’enlèvement des 600 à 700 tonnes d’ordures par jour de la capitale. Et que le rayon d’action du Samva est de 10 km.
Sera R.
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