Le commissaire divisionnaire de la police d’Alaotra Mangoro témoigne de l’insécurité qui règne cette région.
«J’ai servi à Antananarivo, à Toamasina et à Fénérive-Est avant d’être affecté à Ambatondrazaka, où les tâches incombant à la police sont moins ardues qu’ailleurs », avoue le commissaire divisionnaire Rakotoarivony Michael Hermann Onésime, le numéro un de la brigade préfectorale de la police de l’Alaotra Mangoro. Il n’a pas manqué de faire remarquer que Moramanga et Amparafaravola lui donnent de temps en temps du fil à retordre. « Il y existe des bandes organisées de malfaiteurs », continue-t-il.
Pas plus tard qu’il y a une semaine, une attaque à main armée a eu lieu à Amparafaravola. La police a traité l’affaire. Les malfaiteurs, dans leur précipitation, ont laissé un chargeur de cartouches sur le lieu du crime : quelques balles de PA s’y trouvaient. Réunion immédiate de l’OMC qui n’a pas tardé à découvrir son origine : munitions de la Gendarmerie ! D’intenses recherches sont engagées.
La même semaine, à Ambatondrazaka, des motos et des pièces de rechange de voiture ont été volées. Grâce aux renseignements collectés, les voleurs ont vite été identifiés. Les pièces volées ont été dissimulées dans la Commune de Morarano-Chrome (Amparafaravola) en attendant des preneurs. D’ailleurs, l’enquête a révélé que des éléments de la bande se préparaient à effectuer une autre opération à Ambatondrazaka. A l’heure actuelle, des arrestations sont en cours.
Toujours durant cette même semaine, par deux fois, des zébus ont été volés à Anororo, toujours dans le même district, selon une station-radio locale. Le second lot de zébus fut récupéré tandis que le premier demeure introuvable. Ce qui se passe dans le district d’Amparafaravola donne raison au député Rabekijana : « le Dinan’i Betsiboka devra être appliqué dans ce district relevant de la Région Alaotra Mangoro. »
Rarivo
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