Le président de la commission défense et sécurité au sein de l’Assemblée nationale, Jean Nicolas Randrianasolo propose un élargissement de la mission de la commission d’enquête parlementaire dans différents domaines liés à l’insécurité dans le Sud pour éradiquer le mal.
Les investigations, pour être bénéfiques aux contribuables qui les financent, ne doivent pas se borner au seul cas du député d’Ankazoabo, selon ce député. « La population fait état de bavures et d’exactions perpétrées par les forces de l’ordre dans plusieurs communes de cette zone », a-t-il avancé, en plus de la corruption à tous les niveaux de l’administration, favorisant le phénomène dahalo. Ce député de Betroka a révélé que telle situation pourrait être exploitée à des fins politiques et il est du devoir des députés, en tant que représentants élus du peuple de la désamorcer en toute transparence.
« Plusieurs cas méritent des éclaircissements pour dissiper tout malentendu », a-t-il déclaré à ses pairs de Tsimbazaza. Militaire de carrière et natif de la région où les vols de bovidés font partie du quotidien, il maîtrise parfaitement le mécanisme de ce fléau endémique de cette partie de Madagascar. Il fut un temps où il a publié d’ailleurs un manifeste sur la lutte contre les vols de bœufs et l’instauration de la sécurité, mais ses idées n’étaient pas prises en considération par les responsables étatiques.
Conscient de ses responsabilités au sein de la nation, le député Jean Nicolas Randrianasolo a toujours milité pour l’objectivité des prises de décision au niveau de l’Etat. Le déplacement des membres de la commission d’enquête parlementaire vers Ankazoabo prévu le mardi prochain dépend de la disponibilité de son financement, selon certaines sources.
Manou
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