Après quinze jours de sensibilisation sur l’interdiction de production, d’utilisation, de commercialisation et d’importation des sachets et sacs en plastique d’épaisseur inférieure à 50 microns, les opérations en vue d’appliquer la loi se suivent mais ne se ressemblent pas. L’équipe de la direction générale de l’Environnement (DGE) conduite par Edmée Ralalaharisoa a procédé à la remise de micromètres aux contrôleurs du ministère de l’Industrie et du développement du secteur privé, ainsi qu’à ceux du ministère du Commerce et de la consommation, et de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA), hier à Ampandrianomby. Le micromètre est un instrument de mesure d’unité de longueur du système international d’unités et sert à mesurer les épaisseurs de l’ordre du micron de symbole µ, d’un produit dont les sachets en plastique chez les industriels et les commerçants.
Interrogée sur les mesures d’accompagnement, la DGE Edmée Ralalaharisoa a expliqué que la production des produits de substitution aux sachets en plastique ne relève pas des compétences de l’Etat mais de celles des industries et artisans. D’où la nécessité de développer les produits locaux faits en papiers, raphia ou en tissus pour répondre aux besoins des consommateurs. Et cette dernière de souligner l’importance d’avoir un réflexe environnemental en optant pour l’éco-citoyenneté. Suite à la remise du don, une descente sur le marché d’Anosibe a été effectuée pour procéder à la démonstration de l’utilisation du micromètre.
Noro Niaina