
Face à la situation qui prévaut actuellement dans le Sud, le Pam prévoit d’intensifier ses opérations à partir de novembre, afin d’atteindre un million de personnes à travers une assistance alimentaire en nature et en espèces.
Le besoin financier du Programme alimentaire mondial (Pam) est de 92 millions de dollars, en réponse humanitaire dans le Sud de Madagascar sur l’insécurité alimentaire qui prévaut encore dans cette région. Et ce, jusqu’au mois de mars 2017. Une réponse qui se résume en secours d’urgence liés à la sécheresse, l’alimentation scolaire et en un soutien nutritionnel à la femme et à l’enfant. Pourtant, il manque encore 78,5 millions au programme, avec les 12 millions qui ont déjà été utilisés jusqu’ici.
« La situation est extrêmement préoccupante », a souligné la directrice exécutive du Pam, Ertharin Cousin, en marge de son entretien avec le président de la République, hier, à Iavoloha. Une constatation qu’elle a tirée au terme de son déplacement dans cette partie de l’île. « Nous devons recevoir ce complément de financement avant qu’il ne soit trop tard. Un financement qui nous permettra également d’investir dans les moyens de subsistance des populations », a-t-elle souligné.
Le Pam va également élargir son programme de prévention de la malnutrition modérée aiguë chez plus de 200 000 femmes enceintes, mères allaitantes et enfants de moins de cinq ans. A partir de ce mois d’octobre, il distribuera des vivres aux personnes vulnérables, en complémentarité avec les activités de la FAO dans la distribution des outils et des semences résistant à la sécheresse.
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