L’Office national de nutrition (ONN) a décidé cette année de renforcer, avec tous ses partenaires, la coordination des actions relatives aux prestations de services et interventions menées dans la lutte contre la malnutrition. «Notre objectif est d’avoir ainsi un meilleur rendement pour plus d’efficacités», a indiqué, hier, le responsable de communication institutionnelle de l’ONN, Doda Andrianantenaina.
De ce fait, la mise en œuvre de cette nouvelle politique sera illustrée dès la semaine prochaine, au cours de la prochaine célébration de la Journée mondiale de la nutrition, où avec tous ses partenaires, allant du secteur privé à la société civile, il va démontrer que la malnutrition, sous toutes ses formes, peut être combattue par la synergie des interventions.
Miser sur la multisectorialité
A part ce renforcement de la coordination, l’ONN a aussi misé sur la multisectorialité qui se traduit à travers deux interventions. A savoir, la nutrition spécifique pour les mères et les enfants ainsi que la nutrition sensible. Dans la nutrition spécifique, les principales cibles sont les interventions au profit des nouveau-nés jusqu’à leurs deux ans. La période où se développe la potentialité de l’enfant. C’est la politique de 1 000 jours. Les interventions seront ainsi renforcées tant au niveau des centres de santé qu’aux centres de nutrition de proximité pour enfants les «Hotely Zazakely».
Quant à la nutrition sensible, elle s’oriente plutôt vers l’amélioration de l’environnement de la nutrition, comme le respect de l’hygiène de base, les règles de base de la sécurité alimentaire, l’agriculture, l’énergie renouvelable et la protection sociale pour l’amélioration des revenus des ménages dont le système argent contre travail, à l’instar de l’Himo.
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